Centré sur un
personnage de femme forte (Jane Russell, assez quelconque il faut dire), Bungalow pour femmes n’est guère
prenant. L’idée force du film n’est pas très originale (Mamie Stover voit dans
l’argent à la fois le moyen et la fin pour s’en sortir et ne parvient pas à
s’affranchir de cette ambition). On pense par moment que le film va dériver et
que l’appât de l’argent sera mis en concurrence avec la recherche d’une
respectabilité, mais là n’est pas ce qui intéresse Raoul Walsh, qui fait
replonger très vite son personnage dans son lieu de perdition.
La fin reste doublement surprenante, d’une part par l’absence de happy-end (l’amour ne triomphe pas) et, d'autre part, lorsque l’on comprend que Mamie a donné tout ce qu’elle a pu gagner, ce qui semble bien contraire à tout ce qu’elle aura montré jusqu’ici, elle qui est allée jusqu’à sacrifier son amour à ses ambitions.
On notera néanmoins la bonne séquence de l’attaque de Pearl Harbor qui intervient dans le film et la présence de personnages secondaires intéressants et qui ne demandaient qu’à être davantage fouillés (Bertha la tenancière du bar, Annalee la maitresse de Jim).
La fin reste doublement surprenante, d’une part par l’absence de happy-end (l’amour ne triomphe pas) et, d'autre part, lorsque l’on comprend que Mamie a donné tout ce qu’elle a pu gagner, ce qui semble bien contraire à tout ce qu’elle aura montré jusqu’ici, elle qui est allée jusqu’à sacrifier son amour à ses ambitions.
On notera néanmoins la bonne séquence de l’attaque de Pearl Harbor qui intervient dans le film et la présence de personnages secondaires intéressants et qui ne demandaient qu’à être davantage fouillés (Bertha la tenancière du bar, Annalee la maitresse de Jim).
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