mercredi 12 janvier 2022

Charlot fait une cure (The Cure de C. Chaplin, 1917)





Sans utiliser son personnage de Charlot (quoiqu'en dise le titre français et bien que l'acteur en adopte plusieurs de ses attributs), Charlie Chaplin se promène dans une station thermale pour riches oisifs et il y fait déferler une ambiance orgiaque extraordinaire. Sa manière d’utiliser les décors et les accessoires, de jouer avec les situations et, bien sûr, son jeu d’acteur incomparable (mélange savant de clowneries, d’acrobaties et d’expressivité) sont tout à fait extraordinaires.
Pas de pathos ici, pas de sentiment, pas de regard social (la classe mondaine oisive est  certes égratignée mais là n’est pas le propos) : ici il n’y a que le rire pour le rire. Les gags s’enchainent, réglés comme une montre suisse, dans un rythme effréné, fluide, merveilleux. Un sommet absolu du cinéma muet burlesque.





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