Dans ce film de
pirates rythmé et sans temps mort, le récit file d’actes de pirateries vers
des trésors cachés, passe d’un abordage à une manigance, d’une princesse enlevée
à une trahison. Et Douglas Fairbanks, comme à son habitude, bondit, court,
saute, escalade, virevolte. Il va même, dans un beau moment de bravoure, enlever
seul un navire commerçant. Au milieu de ses acrobaties, sa façon de se jeter
sur une voile en l’éventrant pour ralentir sa chute est magnifique. De même, le très beau mouvement qui l'amène à être porté en triomphe en fin de film.
Un des intérêts – à l’époque – du film est l’utilisation de la couleur, procédé coûteux mais qui commence à donner sa pleine mesure. Il contraint ici à un tournage presque entièrement en studio mais qui rend très bien. On notera aussi l’évocation d’actes étonnamment violents, comme lorsque qu’un pirate armé d’un couteau va chercher la bague que vient d’avaler un des prisonniers pour ne pas qu’on la lui vole, pirate qui revient dans le champ quelques secondes plus tard, avec la bague ensanglantée à la main. Il faudra attendre la fin du code Hays pour retrouver une telle violence, même seulement suggérée.
Un des intérêts – à l’époque – du film est l’utilisation de la couleur, procédé coûteux mais qui commence à donner sa pleine mesure. Il contraint ici à un tournage presque entièrement en studio mais qui rend très bien. On notera aussi l’évocation d’actes étonnamment violents, comme lorsque qu’un pirate armé d’un couteau va chercher la bague que vient d’avaler un des prisonniers pour ne pas qu’on la lui vole, pirate qui revient dans le champ quelques secondes plus tard, avec la bague ensanglantée à la main. Il faudra attendre la fin du code Hays pour retrouver une telle violence, même seulement suggérée.
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