Western assez
conventionnel, malgré le pitch qui se veut original : plutôt que de
convoyer du bétail à travers le pays, ce sont cent cinquante femmes à qui Buck
Wyatt doit faire parcourir plusieurs milliers de kilomètres, en direction de la
Californie. Déserté par les hommes, le convoi avance coûte que coûte.
Mais il n’y a
rien de bien original dans cette longue chevauchée : les difficultés
rencontrées, les morts ou les épreuves qui se succèdent passent en revue les
habituelles embûches (chariots embourbés, attaques d’Indiens, désert sans eau,
etc.). Robert Taylor fait le job, mais là aussi sans surprise : son
personnage très rigide rejoint celui de Tom Dunson dans La Rivière rouge et il nous rappelle qu’il faut des hommes très durs
au mal pour mener à bien ce type d’entreprise folle.
Mais il n’y a
guère d’épaisseur psychologique chez tout ce petit monde, guère d’élan ou de
souffle épique, juste une illustration de la conquête de l’Ouest sous un angle
certes orignal – les femmes viennent rejoindre les hommes exilés en Californie
– mais qui, in fine, n’apporte pas
grand-chose.
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