lundi 28 février 2022

Henry V (L. Olivier, 1944)





Film contrasté où, après une excellente première demi-heure, le film devient moins prenant. Mais on admire les premières séquences du film qui reconstituent le théâtre élisabéthain, avec la caméra qui plonge vers la scène, se promène dans les coulisses ou se tourne vers les spectateurs. Puis, progressivement, le théâtre se mue en cinéma, avec la scène qui s’agrandit et les décors qui prennent vie. Cette première demi-heure est extraordinaire.
Mais le film, ensuite, tout en gardant une fraîcheur permanente au travers de décors naïfs qui reprennent les miniatures du moyen-âge (jouant de l’esthétique des Très Riches Heures du Duc de Berry notamment), est moins réussi.


On notera, aux côtés de Laurence Olivier – acteur shakespearien parfait, avec sa voix magnifique – le jeu épouvantable et éprouvant de Renée Asherson, qui torture son texte français. Et dire que Laurence Olivier voulait imposer Vivien Leigh...



 

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