Si l’intrigue D’annonces matrimoniales est simple, l’équilibre
du film et l’acuité du regard d’Antonio Pietrangeli tiennent parfaitement le spectateur
: son portrait au vitriol de la classe moyenne italienne fait mouche. L’hypocrisie
sociale bat son plein dans ce petit monde grinçant, avec, pointées par toutes
les flèches décochées par Pietrangeli, toutes les petites tares, les bassesses,
les médiocrités, les superficialités. On mesure très bien ce que le film doit
au néoréalisme, dont il reprend le regard direct et sans fard sur l’Italie
prise dans le quotidien de ses préoccupations les plus banales.
L’interprétation est une réussite, avec Adolfo, l’employé minable et médiocre, qui est parfaitement campé par un remarquable François Périer.
Cela dit il n’y a pas le même regard que dans Les Monstres : ici les deux portraits brossés sont, dans leur banale médiocrité, d’une humanité frappante (et même attachante en fin de film), sans qu’il y ait besoin d’une exagération corrosive comme chez Risi ou Monicelli.
L’interprétation est une réussite, avec Adolfo, l’employé minable et médiocre, qui est parfaitement campé par un remarquable François Périer.
Cela dit il n’y a pas le même regard que dans Les Monstres : ici les deux portraits brossés sont, dans leur banale médiocrité, d’une humanité frappante (et même attachante en fin de film), sans qu’il y ait besoin d’une exagération corrosive comme chez Risi ou Monicelli.
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