En à peine plus d’une heure, Erle
Kenton livre un film dense et surprenant, où il passe en revue, rien moins que
les mythes de Dracula, de Frankenstein et du loup-garou ! Sans temps mort,
au milieu d’une esthétique gothique, s’amusant à démarrer dans une prison qui
file vite vers un musée des horreurs, La
Maison de Frankenstein propose à la fois un résumé et un bouquet final des
séries de films de monstres nés dans les années 30 et qui sont regroupés ici. Le
thème du monstre déborde jusqu’à évoquer Quasimodo, avec le bossu amoureux de
la gitane. Les créateurs du genre – Browning ou Whale – sont repris, de même
que les acteurs Boris Karloff ou Lon Chaney Jr, habitués du genre.
La présence de Boris Karloff est remarquable puisqu’il n’est pas là dans le rôle de la créature – rôle pourtant passé à la postérité – mais bien dans celui du médecin fou. Le moment où il prend la créature dans ses bras est alors très étonnant puisque le film joue d’une inversion cinématographique géniale.
La présence de Boris Karloff est remarquable puisqu’il n’est pas là dans le rôle de la créature – rôle pourtant passé à la postérité – mais bien dans celui du médecin fou. Le moment où il prend la créature dans ses bras est alors très étonnant puisque le film joue d’une inversion cinématographique géniale.
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