Pour ce qui est le premier film
de Mike Nichols, Qui a peur de Virginia
Woolf ? ne bénéficie pas seulement d’une réalisation qui tient en
haleine ou d’un scénario abouti qui dissèque ses personnages, mais il dispose
d’un duo de comédiens exceptionnels qui proposent deux compositions à la fois
délirantes et complémentaires. Elizabeth Taylor, tonitruante, et, plus encore,
sans doute, Richard Burton, beaucoup plus introverti, tiennent le film de bout
en bout. Ils composent un vieux couple, déjà usé, cabossé et vicieux.
En face, le jeune couple apparaît tout aussi malade mais il n’est pas rongé par le même mal. Ce n’est pas l’usure de la vie mais bien plus l’ambition et la soif de paraître qui les pervertit. Le film, très cruel, laisse tout ce petit monde en lambeaux.
Si le film montre un moment cathartique dans un ordinaire qui semble bien dépravé, Nichols poursuivra sa dissection de l’Amérique avec Le Lauréat.
En face, le jeune couple apparaît tout aussi malade mais il n’est pas rongé par le même mal. Ce n’est pas l’usure de la vie mais bien plus l’ambition et la soif de paraître qui les pervertit. Le film, très cruel, laisse tout ce petit monde en lambeaux.
Si le film montre un moment cathartique dans un ordinaire qui semble bien dépravé, Nichols poursuivra sa dissection de l’Amérique avec Le Lauréat.
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