Si ce premier film de la série des OSS 117 d'André Hunebelle se
laisse suivre sans déplaisir, il n'est pas non plus passionnant. On mesure l’écart
entre ce film et la grande réussite – et qui va très vite devenir culte – de
James Bond 007 contre Dr No, qui est sorti un an auparavant.
Les différences sont faciles à repérer et laissent songeurs : avec quelques atours de plus, les différents films de Hunebelle auraient pu avoir une glorieuse descendance.
Il est bien entendu que Kerwin Matthews dans le rôle titre n’a pas le charisme de Sean Connery, loin s’en faut. Il reste tout à fait terne, que ce soit dans l’action ou dans la séduction (avec la scène risible ou il finit par embrasser Gisèle, qui loue des voitures, après une drague ridicule, mal amenée et forcée).
Autour du héros point de grand méchant non plus, ce que la série des Bond, comprenant la leçon d’Hitchcock, a parfaitement su retenir. Ici les scénaristes l’oublient : OSS 117 passe son temps à côtoyer des sous-fifres sans intérêt.
Point d’exotisme non plus, alors que l’histoire se passe à Bonifacio avec sa ville perchée et ses falaises incroyables. Mais Hunebelle nous coince dans des intérieurs quelconques, avec des séquences sans âme et sans punch. Malgré le titre, tout cela est bien mollasson.
Si le film démarre en nous faisant miroiter un danger planétaire (en parvenant à repérer les SNLE français, c’est la fragile paix du monde qui serait déséquilibrée), l’enquête ne s’extrait pas du meurtre initial et piétine longtemps autour du sieur Renotte, second couteau dont on se demande quand OSS 117 s’en débarrassera. Et s’il y a bien un sonar fantastique caché dans une grotte, on ne le voit guère, et on reste loin de l’ambition de débusquer le repaire du méchant. En fait, tout ce qui fait le piment de Dr No est ici absent.
Comme polar d’espionnage qui aimerait avoir un certain charisme et dépasser le genre, on préférera nettement, pour donner quelques exemples français, Le Gorille vous salue bien, avec l’ami Ventura, ou encore les facéties d’Eddie Constatine en Lemmy Caution (Cet homme est dangereux par exemple). On préférera aussi les récentes adaptations d'OSS 117 avec Jean Dujardin dans le rôle titre, même si elles sont sur un registre très différent, entre parodie et hommage.
Les différences sont faciles à repérer et laissent songeurs : avec quelques atours de plus, les différents films de Hunebelle auraient pu avoir une glorieuse descendance.
Il est bien entendu que Kerwin Matthews dans le rôle titre n’a pas le charisme de Sean Connery, loin s’en faut. Il reste tout à fait terne, que ce soit dans l’action ou dans la séduction (avec la scène risible ou il finit par embrasser Gisèle, qui loue des voitures, après une drague ridicule, mal amenée et forcée).
Autour du héros point de grand méchant non plus, ce que la série des Bond, comprenant la leçon d’Hitchcock, a parfaitement su retenir. Ici les scénaristes l’oublient : OSS 117 passe son temps à côtoyer des sous-fifres sans intérêt.
Point d’exotisme non plus, alors que l’histoire se passe à Bonifacio avec sa ville perchée et ses falaises incroyables. Mais Hunebelle nous coince dans des intérieurs quelconques, avec des séquences sans âme et sans punch. Malgré le titre, tout cela est bien mollasson.
Si le film démarre en nous faisant miroiter un danger planétaire (en parvenant à repérer les SNLE français, c’est la fragile paix du monde qui serait déséquilibrée), l’enquête ne s’extrait pas du meurtre initial et piétine longtemps autour du sieur Renotte, second couteau dont on se demande quand OSS 117 s’en débarrassera. Et s’il y a bien un sonar fantastique caché dans une grotte, on ne le voit guère, et on reste loin de l’ambition de débusquer le repaire du méchant. En fait, tout ce qui fait le piment de Dr No est ici absent.
Comme polar d’espionnage qui aimerait avoir un certain charisme et dépasser le genre, on préférera nettement, pour donner quelques exemples français, Le Gorille vous salue bien, avec l’ami Ventura, ou encore les facéties d’Eddie Constatine en Lemmy Caution (Cet homme est dangereux par exemple). On préférera aussi les récentes adaptations d'OSS 117 avec Jean Dujardin dans le rôle titre, même si elles sont sur un registre très différent, entre parodie et hommage.
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