Sacrée réussite que ce film de John
Badham sur un vrai sujet difficile. Aborder la tétraplégie – avec comme
corollaire la liberté de choisir sa mort, l’impossible projection dans le
futur, les passions détruites, etc. – sans réaliser un film plombant et ennuyeux
est une belle performance. Whose Life Is
It Anyway? est de ces films rares, au sujet difficile et qui relèvent le
défi avec une facilité désarmante (sur un autre registre on pense à Harold et Maude).
C’est que le film se permet, en plus des sujets qu’il aborde bille en tête, de les traiter avec un humour décapant et une légèreté même, que l’on n'osait espérer. Badham s’appuie sur un Richard Dreyfuss épatant, qui est de tous les plans et donne le ton du film.
La fin, ouverte, est inévitable et le film, alors, loin d’écraser le spectateur dans une déprime sans nom, lui permet de regarder droit dans les yeux ce qui, sans doute, est une peur profonde de chacun (devenir tétraplégique soudainement, après un accident de la route).
C’est que le film se permet, en plus des sujets qu’il aborde bille en tête, de les traiter avec un humour décapant et une légèreté même, que l’on n'osait espérer. Badham s’appuie sur un Richard Dreyfuss épatant, qui est de tous les plans et donne le ton du film.
La fin, ouverte, est inévitable et le film, alors, loin d’écraser le spectateur dans une déprime sans nom, lui permet de regarder droit dans les yeux ce qui, sans doute, est une peur profonde de chacun (devenir tétraplégique soudainement, après un accident de la route).
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