Remarquable
drame paysan, très noir et sans concession sur le monde rural qu’il décrit. Construit
autour d’un héritage cadenassé par le fils ainé et perturbé sans cesse par les
frasques d’un autre frère, Jean Dréville fouille le dessous du monde paysan. Avec
François qui s’accroche au legs du père et Grand Louis qui convoite sans cesse les
femmes qu’il croise, on pense à La Terre de
Zola, Dréville apposant sur ce monde le même regard brutal et sans fard.
L’interprétation est remarquable avec Charles Vanel exceptionnel dans l’intensité de son jeu de même qu’Alfred Adam en frère lubrique. Et l’on croise même le jeune Bourvil qui en vient à chanter Les Crayons au détour de la séquence de mariage.
L’interprétation est remarquable avec Charles Vanel exceptionnel dans l’intensité de son jeu de même qu’Alfred Adam en frère lubrique. Et l’on croise même le jeune Bourvil qui en vient à chanter Les Crayons au détour de la séquence de mariage.
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