Étrange film de
Hiroshi Teshigahara qui démarre de façon assez conventionnelle pour, ensuite,
basculer complètement lorsque le film vire au fantastique, avec ces fantômes
qui regardent le monde vivre.
Teshigahara montre sa grande originalité (originalité que l’on retrouvera très vite dans La Femme des sables), aussi bien dans le thème choisi que dans son style, avec des plans curieux et novateurs et déjà, une façon bien particulière de scruter les corps, de montrer l’incommunicabilité (on n’est pas loin d’Antonioni ou de Resnais) ou de mettre en scène des aliénations. Alors qu’il est ancré dans une réalité forte (la mine, le port), son film, par moment, est comme un cauchemar éveillé (avec une bande son incroyablement dissonante).
Et Teshigahara sait se focaliser tout à coup sur une dissonance, une monstruosité, une stridence, notamment avec l’absence d’émotion de l’enfant, sauf en toute fin de film, avec cette larme qui coule silencieusement et vient clore un étonnant travelling.
Teshigahara montre sa grande originalité (originalité que l’on retrouvera très vite dans La Femme des sables), aussi bien dans le thème choisi que dans son style, avec des plans curieux et novateurs et déjà, une façon bien particulière de scruter les corps, de montrer l’incommunicabilité (on n’est pas loin d’Antonioni ou de Resnais) ou de mettre en scène des aliénations. Alors qu’il est ancré dans une réalité forte (la mine, le port), son film, par moment, est comme un cauchemar éveillé (avec une bande son incroyablement dissonante).
Et Teshigahara sait se focaliser tout à coup sur une dissonance, une monstruosité, une stridence, notamment avec l’absence d’émotion de l’enfant, sauf en toute fin de film, avec cette larme qui coule silencieusement et vient clore un étonnant travelling.
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