Cet hymne au
journalisme courageux et indépendant (autant qu’au féminisme, à travers le personnage de Kay
Graham en femme forte) reprend les grandes lignes du scandale des Pentagon
Papers, épisode fondamental dans la mise en lumière du cynisme des politiciens
(qui n’hésitent pas à sacrifier des soldats inutilement plutôt que de risquer
de perdre la face en avouant une défaite militaire).
Spielberg rend ici hommage aux films à enquête des années 70, notamment Les Hommes du président, dont il reprend plusieurs motifs.
Bien sûr le film se veut aussi une dénonciation de la liberté de la presse menacée, même si on aura bien du mal à être sensible à la portée de ce qui est dénoncé. En effet deux éléments, peu abordés semblent plus puissants que les pressions politiques ou juridiques qui sont évoquées. Il s’agit d’une part de l’absence d’indépendance des journaux (qui appartiennent tous, peu ou prou, à des grands consortiums : une décision reposant sur les épaules d’un unique propriétaire est aujourd’hui bien souvent hors de propos) et, d’autre part, de la puissance des réseaux sociaux avec leur cortège de censure. Dès lors la dénonciation de Spielberg semble bien peu d’actualité et l’on sera plus sensible au caractère nostalgique de son film.
Spielberg rend ici hommage aux films à enquête des années 70, notamment Les Hommes du président, dont il reprend plusieurs motifs.
Bien sûr le film se veut aussi une dénonciation de la liberté de la presse menacée, même si on aura bien du mal à être sensible à la portée de ce qui est dénoncé. En effet deux éléments, peu abordés semblent plus puissants que les pressions politiques ou juridiques qui sont évoquées. Il s’agit d’une part de l’absence d’indépendance des journaux (qui appartiennent tous, peu ou prou, à des grands consortiums : une décision reposant sur les épaules d’un unique propriétaire est aujourd’hui bien souvent hors de propos) et, d’autre part, de la puissance des réseaux sociaux avec leur cortège de censure. Dès lors la dénonciation de Spielberg semble bien peu d’actualité et l’on sera plus sensible au caractère nostalgique de son film.
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