lundi 22 août 2022

La Cité des enfants perdus (J.- P. Jeunet et M. Caro, 1995)

 



Jouant à fond d’une ambiance steampunk qui envahit chaque surface de l’image, Jean-Pierre Jeunet cherche à immerger le spectateur dans son univers mais, en fait, il finit par le noyer, tant son maniérisme fatigue.
C’est qu’il n’est pas un angle de vue reposant, pas un personnage conventionnel, pas une couleur classique : son style forcé règne à chaque image. Mais tout cela est exagéré et ce n’est pas l’originalité, l’imaginaire ou l’incongru que l’on retient mais une lassitude saoulante. L’histoire, qui n’est pas ce qui passionne le plus le réalisateur, ne convainc guère non plus et le film, finalement, est décevant et vite oublié.

 

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