Ce drame social de Marcello
Pagliero plonge le spectateur dans l’ambiance rude et brumeuse des dockers du
Havre. L’humeur du film est un peu comme une queue de comète du réalisme
poétique (dont il reste quelques touches ça et là), mais avec un regard plus
cru sur la vie des dockers dont la misère est montrée en plein cadre. Le film annonce
le réalisme plus dur encore de Voici le temps des assassins ou Des gens sans
importance.
Les interprètes sont remarquables et il y a du Zola dans cette peinture de mœurs, avec les immeubles vétustes, les pierres luisantes des jetées, le bar où l’on s’enivre, les passions basses, la lâcheté des uns, les colères des autres et le drame qui se noue.
Les interprètes sont remarquables et il y a du Zola dans cette peinture de mœurs, avec les immeubles vétustes, les pierres luisantes des jetées, le bar où l’on s’enivre, les passions basses, la lâcheté des uns, les colères des autres et le drame qui se noue.
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