jeudi 1 septembre 2022

Billy Elliot (S. Daldry, 2000)

 



Stephen Daldry  joue les iconoclastes avec cette histoire d’un adolescent qui se tourne vers la danse au lieu de jouer des poings comme son père dans le cercle de boxe local. C’est aussi pour Billy une manière de s’extraire de son destin de mineur et des grèves violentes qui l’entourent. Avec la danse il changera de monde.
Si le film se suit sans déplaisir – mais sans grande passion non plus –, il ne surprend guère : Billy qui bidouille et ment pour pouvoir danser en cachette, sa gaucherie de départ qui se transforme peu à peu, la prof de danse qui croit en lui, les colères du père, etc. La fin est même très convenue avec le père qui appuie tant et plus son fils et, dans une dernière image, lui le boxeur passionné, le voilà qui verse une larme devant son fils en train de danser.
Aujourd’hui le film, s’il était novateur à l’époque, apparaît trop banal et dans l’air du temps. Quitte à suivre l’histoire d’un garçon qui s’invente un monde, s’extrait d’un univers sinistré, se passionne et s’exprime au travers de sa passion, on préférera nettement Kes à ce Billy Elliot très conventionnel.


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