Alors que l’on pouvait craindre
une comédie pataude et moraliste, Nicolas Bedos propose au contraire un film
assez réjouissant, qui arrive à tenir debout, jouant le difficile équilibre –
vu le sujet proposé – entre le regard sur le monde d’avant et sur celui
d’aujourd’hui.
Le film, en fait, consistera à sauver ses deux personnages principaux (Marianne et Victor, dont le couple bat de l'aile) pour les faire correspondre le mieux possible à leur temps : pour Marianne (Fanny Ardant) il s’agit de se détacher de la superficialité du monde d’aujourd’hui, quand, pour Victor (Daniel Auteuil), il s’agira de se raccommoder avec le présent en cessant pour un moment de se plonger dans le passé qu’il regrette. Le regard qu’ils portent sur leur âge (ils ont la soixantaine) est très intéressant. À cette intrigue principale, se rajoutent les tribulations d’un second couple, plus jeune et qui intéresse beaucoup moins. Ces deux autres personnages permettent surtout au réalisateur de faire retomber tout son petit monde sur ses pieds en fin de film.
Mais La Belle époque dégage une douce odeur de nostalgie – ce qui peut surprendre vu le pedigree de Nicolas Bedos – sans excès mais avec un parfum de regret évident : c’est au travers de ce voyage dans le passé que tous les personnages se rééquilibrent. Dès lors, si le message porté par le film n’est guère surprenant, il est amené avec suffisamment de distance et d’humour pour éviter toute lourdeur.
Le film, en fait, consistera à sauver ses deux personnages principaux (Marianne et Victor, dont le couple bat de l'aile) pour les faire correspondre le mieux possible à leur temps : pour Marianne (Fanny Ardant) il s’agit de se détacher de la superficialité du monde d’aujourd’hui, quand, pour Victor (Daniel Auteuil), il s’agira de se raccommoder avec le présent en cessant pour un moment de se plonger dans le passé qu’il regrette. Le regard qu’ils portent sur leur âge (ils ont la soixantaine) est très intéressant. À cette intrigue principale, se rajoutent les tribulations d’un second couple, plus jeune et qui intéresse beaucoup moins. Ces deux autres personnages permettent surtout au réalisateur de faire retomber tout son petit monde sur ses pieds en fin de film.
Mais La Belle époque dégage une douce odeur de nostalgie – ce qui peut surprendre vu le pedigree de Nicolas Bedos – sans excès mais avec un parfum de regret évident : c’est au travers de ce voyage dans le passé que tous les personnages se rééquilibrent. Dès lors, si le message porté par le film n’est guère surprenant, il est amené avec suffisamment de distance et d’humour pour éviter toute lourdeur.
Le scénario, enfin, avec cette entreprise qui propose de reconstituer des
époques à la demande de ses clients et d'y intégrer des acteurs, est très bien vu : en proposant un décor et des situations que le client sait factices mais qui l'emportent pour un moment dans un ailleurs qu'il désire, le procédé est une magnifique mise en abyme du cinéma. En effet tout y est faux mais les émotions sont bien réelles.
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