mardi 13 septembre 2022

Un linceul n'a pas de poches (J.- P. Mocky, 1974)

 



Un linceul n’a pas de poches n’y va pas par quatre chemins : pour dénoncer la corruption généralisée et la main basse des bourgeois et des politiques sur la ville, Jean-Pierre Mocky y va avec ses gros sabots. Il prend lui-même le rôle de chevalier blanc du journaliste libre et il avance tambour battant.
Bien sûr, on sait que l’on est chez Mocky et que son militantisme se fait sans finesse, mais tout de même, un peu moins de caricature et un peu plus de subtilité n’auraient pas fait de mal. Il y a donc lui – journaliste intègre, le cœur pur – et tous les autres : corrompus, corruptibles, vils, lâches, jusqu’au-boutistes, etc. Le chevalier blanc et la fange.
Tout cela est un peu fatigant même s’il faut reconnaître que Michel Dolannes a une énergie sans faille qui donne du punch au film. Et l’on savoure aussi le casting avec quelques scènes très réussies et parfois délicieuses du fait des interprètes (Marielle et Lonsdale qui menacent Gélin notamment).



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