Étonnante comédie
en ce qu’elle annonce et dénonce, avec cette prescience qu’ont beaucoup de
films américains (que l’on pense à Network, Le Gouffre aux chimères, The Fearmakers, etc.), des travers toujours
plus pernicieux de la société américaine. La dénonciation de George Cukor, d’abord
légère et innocente, devient de plus en plus mordante à mesure que Gladys
s’embourbe dans la célébrité qu’elle a recherchée.
Et si l’on comprend assez vite où le film veut en venir, c’est peut-être aussi parce que, entre-temps, depuis plus de soixante ans que le film a été tourné, ce qui était présenté comme une caricature est aujourd’hui plus vrai que nature. C’est bien là le drame que l’on ressent aujourd’hui devant Une femme qui s'affiche : on ne se dit plus que le film pousse le curseur de la réalité trop loin ou qu’il exagère. On se dit qu’il a frappé juste. La société d’aujourd’hui, alors, n’en devient que plus effrayante.
L’ingénuité de Judy Hollyday passe très bien et l'ami Jack Lemmon, pour ce qui est son premier film, glisse déjà avec une facilité désarmante de la comédie à la gravité.
Et si l’on comprend assez vite où le film veut en venir, c’est peut-être aussi parce que, entre-temps, depuis plus de soixante ans que le film a été tourné, ce qui était présenté comme une caricature est aujourd’hui plus vrai que nature. C’est bien là le drame que l’on ressent aujourd’hui devant Une femme qui s'affiche : on ne se dit plus que le film pousse le curseur de la réalité trop loin ou qu’il exagère. On se dit qu’il a frappé juste. La société d’aujourd’hui, alors, n’en devient que plus effrayante.
L’ingénuité de Judy Hollyday passe très bien et l'ami Jack Lemmon, pour ce qui est son premier film, glisse déjà avec une facilité désarmante de la comédie à la gravité.
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