Il eût été inconcevable pour la
machinerie hollywoodienne de constater l’énorme succès de L’Exorciste sans chercher à en tirer encore quelques profits. Voilà
qui est fait avec ce deuxième opus, par moment assez curieux malgré de gros
défauts qui le rendent bien frustrant.
C’est que si John Boorman, comme bien souvent, cherche à insuffler un souffle et un arrière-plan supplémentaire à ses histoires (ici il est question de sorcellerie africaine), il en vient à se désintéresser de certains aspects de l’histoire ou de certains personnages, ce qui gâche l’ensemble du film. Ici le personnage du docteur Tuskin (Louise Fletcher) est bâclée et le joujou télépathique est ridicule et kitsch (pourquoi n’avoir pas simplement parlé d’hypnose ?).
C’est bien dommage tant on sent qu’il y avait moyen de proposer un film pas trop hollywoodien et doté d’une forte personnalité. Mais l’ensemble, finalement, est bien décevant.
C’est que si John Boorman, comme bien souvent, cherche à insuffler un souffle et un arrière-plan supplémentaire à ses histoires (ici il est question de sorcellerie africaine), il en vient à se désintéresser de certains aspects de l’histoire ou de certains personnages, ce qui gâche l’ensemble du film. Ici le personnage du docteur Tuskin (Louise Fletcher) est bâclée et le joujou télépathique est ridicule et kitsch (pourquoi n’avoir pas simplement parlé d’hypnose ?).
C’est bien dommage tant on sent qu’il y avait moyen de proposer un film pas trop hollywoodien et doté d’une forte personnalité. Mais l’ensemble, finalement, est bien décevant.
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