Grosse
production ambitieuse, spectaculaire et à la facture très classique, La Bataille de Midway entreprend de
raconter, de façon directe et simple mais assez efficace, la décisive bataille
qui eut lieu dans le Pacifique Nord.
On se réjouit de la distribution, même si le personnage purement fictif campé par Charlton Heston apporte peu. Mais il est sacrifié à la fin, symbolisant par là le sacrifice qu’imposa la bataille.
Hollywood est même allé chercher la star Toshiro Mifune pour jouer – tout en retenue, ce qui montre que Mifune en est capable ! – un Yamamoto que le film cherche à sauver. C’est qu’il faut bien remarquer que, une fois n’est pas coutume, les japonais ne sont pas ridiculisés mais ils apparaissent comme des adversaires valeureux : certes leur stratégie échoue mais rien n’est acquis et la bataille est incertaine. Bien sûr quelques officiers japonais jouent le rôle de va-t-en-guerre orgueilleux qui se réjouissent trop tôt, mais Yamamoto est montré comme un sage qui doute et, même, les pilotes japonais ne sont pas montrés comme des diables hurlants. Le film intègre beaucoup d’images d’archives – en particulier des combats aériens – qui cherchent à apporter une touche de réalisme au film.
On remarquera que si le récent Midway de R. Emmerich manque terriblement de charme avec sa réalisation impersonnelle et sans saveur – on préfère nettement le film de Jack Smight –, en revanche il utilise parfaitement les effets spéciaux modernes qui rendent les combats beaucoup plus spectaculaires. Smight doit lui se contenter de jeux de montages, de cuts, d’inserts d’images d’archives, d’explosions vues sous plusieurs angles. Mais il a beau faire ce qu’il peut, en ce qui concerne le rendu de la bataille aéronavale, le film d’Emmerich reste beaucoup plus spectaculaire.
On se réjouit de la distribution, même si le personnage purement fictif campé par Charlton Heston apporte peu. Mais il est sacrifié à la fin, symbolisant par là le sacrifice qu’imposa la bataille.
Hollywood est même allé chercher la star Toshiro Mifune pour jouer – tout en retenue, ce qui montre que Mifune en est capable ! – un Yamamoto que le film cherche à sauver. C’est qu’il faut bien remarquer que, une fois n’est pas coutume, les japonais ne sont pas ridiculisés mais ils apparaissent comme des adversaires valeureux : certes leur stratégie échoue mais rien n’est acquis et la bataille est incertaine. Bien sûr quelques officiers japonais jouent le rôle de va-t-en-guerre orgueilleux qui se réjouissent trop tôt, mais Yamamoto est montré comme un sage qui doute et, même, les pilotes japonais ne sont pas montrés comme des diables hurlants. Le film intègre beaucoup d’images d’archives – en particulier des combats aériens – qui cherchent à apporter une touche de réalisme au film.
On remarquera que si le récent Midway de R. Emmerich manque terriblement de charme avec sa réalisation impersonnelle et sans saveur – on préfère nettement le film de Jack Smight –, en revanche il utilise parfaitement les effets spéciaux modernes qui rendent les combats beaucoup plus spectaculaires. Smight doit lui se contenter de jeux de montages, de cuts, d’inserts d’images d’archives, d’explosions vues sous plusieurs angles. Mais il a beau faire ce qu’il peut, en ce qui concerne le rendu de la bataille aéronavale, le film d’Emmerich reste beaucoup plus spectaculaire.
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