On prend les mêmes, on recommence
et… rien ne fonctionne. Un an après le succès des Tontons flingueurs, George Lautner remet le couvert. Il s’appuie
sur un scénario de Simonin, reprend Ventura, Blier et Francis Blanche et compte
sur les bons mots d’Audiard. Las, tout ce qui fonctionnait dans le film
précédent tombe à plat. Les situations sont outrées, les personnages cabotinent
beaucoup trop, le scénario n’avance pas. On a du mal, même à trouver quelques
répliques ou quelques dialogues qui font mouche.
Il faut dire que Les Tontons flingueurs est une parodie et que Les Barbouzes est une parodie des Tontons. De parodie en parodie, Lautner se perd en chemin et tout l’équilibre qui rendait Les Tontons réjouissant s’est évaporé. On le sait (Jacques Becker, par exemple, a lui aussi réussi ou raté des films avec la même équipe) et on le voit une nouvelle fois : entre avoir les ingrédients et réussir la recette pour que la sauce prenne, il faut qu'une alchimie ait lieu, alchimie que n’a pas su réussir, ici, l’ami Lautner.
Il faut dire que Les Tontons flingueurs est une parodie et que Les Barbouzes est une parodie des Tontons. De parodie en parodie, Lautner se perd en chemin et tout l’équilibre qui rendait Les Tontons réjouissant s’est évaporé. On le sait (Jacques Becker, par exemple, a lui aussi réussi ou raté des films avec la même équipe) et on le voit une nouvelle fois : entre avoir les ingrédients et réussir la recette pour que la sauce prenne, il faut qu'une alchimie ait lieu, alchimie que n’a pas su réussir, ici, l’ami Lautner.
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