Le film est très improvisé, avec des mouvements de caméra étonnants te improbables. L’on sent combien Renoir est à l’aise, malgré un petit budget, dans cet univers d’improvisation un peu folle où les séquences sont collées les unes aux autres, sans autre soucis que de faire vivre chaque séquence en elle-même, la remplissant de vie.
On trouve aussi des motifs qui inspireront
rien moins que La Grande illusion, La Règle du jeu ou encore Le Caporal épinglé. Il faut dire que la
vie de caserne a des passages obligés (les relations entre soldats, le théâtre,
les rapports entre simples soldats et gradés, etc.) que Renoir peint
volontiers. Et il joue aussi déjà, et avec beaucoup de facilités, de ce mélange
entre riches et pauvres, entre officiers et soldats de seconde classe, entre
aristocrates et gens du peuple.
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