Adaptation très
quelconque du roman de Roger Vaillant, le film de Jules Dassin ne convainc
guère. On n’est guère pris par l’atmosphère du film, qui reste peu immersive, sans
cette impression de chaleur et de lenteur (la vie ralentie du Sud de l’Italie
écrasé de chaleur) que retranscrit si bien le livre. Il n’est jamais simple de
créer une atmosphère dans un film mais Dassin l’a parfaitement fait dans
plusieurs polars noirs très réussis (La Cité sans voiles, Les Forbans de la nuit, etc.).
Les personnages non plus ne passionnent guère. Ils restent sans grande épaisseur, Il faut dire que Mariette est bien mal desservie par Gina Lollobrigida. Si l’actrice donne cette sensualité forte au personnage, chaque plan est envahi par son jeu outré, sans cesse aguicheur et d’une provocation faussement naïve. Mais Lollobrigida est alors une star : c’est elle que les spectateurs viennent voir – et non Mariette – et elle est coincée dans un jeu stéréotypé pénible, beaucoup trop expressif et qui a beaucoup vieilli.
Yves Montand fait ce qu’il peut mais son personnage – peut-être le plus intéressant du film – peine à décoller. Et si Pierre Brasseur campe très bien Don César, Marcello Mastroianni – encore jeune et avant qu’il ne devienne la star que l’on sait – est lui aussi trop transparent.
Les personnages non plus ne passionnent guère. Ils restent sans grande épaisseur, Il faut dire que Mariette est bien mal desservie par Gina Lollobrigida. Si l’actrice donne cette sensualité forte au personnage, chaque plan est envahi par son jeu outré, sans cesse aguicheur et d’une provocation faussement naïve. Mais Lollobrigida est alors une star : c’est elle que les spectateurs viennent voir – et non Mariette – et elle est coincée dans un jeu stéréotypé pénible, beaucoup trop expressif et qui a beaucoup vieilli.
Yves Montand fait ce qu’il peut mais son personnage – peut-être le plus intéressant du film – peine à décoller. Et si Pierre Brasseur campe très bien Don César, Marcello Mastroianni – encore jeune et avant qu’il ne devienne la star que l’on sait – est lui aussi trop transparent.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire