Star Wars kitsh à la sauce japonaise, Les Évadés de l’espace, aujourd’hui, ne
peut guère se regarder qu’avec une grosse dose de second degré, le mieux étant d’être
entre amis, une bière à la main.
Kinji Fukasaku, qui abandonne ses habituels films de yakuzas, s'en donne à cœur joie : il mélange les habitudes de science-fiction du cinéma japonais (féru de space opera) et l'esthétique de Tokusatsu avec mille inspirations du film de George Lucas. Et, dans ce curieux mélange, aussi bien les personnages, les décors que les trucages concourent à donner une version caricaturale, bouffonne et drolatique malgré elle du blockbuster américain. On retrouve ainsi, entre deux attaques de vaisseaux (le film est très rythmé), autour d’un Darth Vader à la sauce nippone, des versions étranges, quelque peu ratées (et, par là même, très drôles) de Léïa, Han Solo ou R2D2. Mais Les Évadés de l’espace, s'ils sont un pastiche de Star Wars, procèdent d'un aller-retour amusant puisque l'on sait combien le film américain est inspiré de Kurosawa (s'appuyant sur La Forteresse cachée notamment).
Le film étant sorti au Japon avant celui de Lucas (c'était bien là le but des producteurs que de couper l'herbe sous le pied aux américains), il fit un carton au box-office. A tel point qu’il fut largement à l’origine de la série à succès San Ku Kaï.
Kinji Fukasaku, qui abandonne ses habituels films de yakuzas, s'en donne à cœur joie : il mélange les habitudes de science-fiction du cinéma japonais (féru de space opera) et l'esthétique de Tokusatsu avec mille inspirations du film de George Lucas. Et, dans ce curieux mélange, aussi bien les personnages, les décors que les trucages concourent à donner une version caricaturale, bouffonne et drolatique malgré elle du blockbuster américain. On retrouve ainsi, entre deux attaques de vaisseaux (le film est très rythmé), autour d’un Darth Vader à la sauce nippone, des versions étranges, quelque peu ratées (et, par là même, très drôles) de Léïa, Han Solo ou R2D2. Mais Les Évadés de l’espace, s'ils sont un pastiche de Star Wars, procèdent d'un aller-retour amusant puisque l'on sait combien le film américain est inspiré de Kurosawa (s'appuyant sur La Forteresse cachée notamment).
Le film étant sorti au Japon avant celui de Lucas (c'était bien là le but des producteurs que de couper l'herbe sous le pied aux américains), il fit un carton au box-office. A tel point qu’il fut largement à l’origine de la série à succès San Ku Kaï.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire