Dans cet
OVNI cinématographique, Phil Tippett – célèbre directeur d’effets visuels – après
trente années de travail minutieux (et en pointillés, rassurons-nous, puisqu’il
n’a avancé sa réalisation que petit à petit), propose un film à la fois
cohérent et délirant. Cohérent par cette ambiance incroyable qu’il a créée, avec
un enchevêtrement improbable de personnages, de monstres et de décors ; et
délirant par ces visions cauchemardesques qui se succèdent au fur et à mesure de
l’exploration incertaine du personnage, comme si Mad Max avait quitté la
rectitude de la route pour s’enfoncer dans l’enchevêtrement d’une ville
engloutie dans un labyrinthe de ferraille.
Tourné essentiellement (mais pas seulement) en stop motion, le film impressionne, aussi bien dans ses jeux d’animation que dans la multiplicité des couches de décors qui semblent s’étendre à l’infini.
Fort de plusieurs scènes franchement gore dans un ensemble volontiers horrifique, Mad God, avec son imagination débordante, construit une esthétique, qui emprunte à la première guerre mondiale (le masque à gaz du personnage en mission) autant qu’à de multiples films (du savant fou de Frankenstein au bébé monstrueux façon Erasearhead).
Il est dommage que le scénario ne propose pas une histoire qui se tienne quelque peu, puisque l’on a bien du mal à rabouter les unes aux autres ces différentes séquences.
Il reste une plongée – autant pour le spectateur que pour le personnage principal – dans les entrailles inouïes d’un univers urbain post-apocalyptique et cauchemardesque.
Tourné essentiellement (mais pas seulement) en stop motion, le film impressionne, aussi bien dans ses jeux d’animation que dans la multiplicité des couches de décors qui semblent s’étendre à l’infini.
Fort de plusieurs scènes franchement gore dans un ensemble volontiers horrifique, Mad God, avec son imagination débordante, construit une esthétique, qui emprunte à la première guerre mondiale (le masque à gaz du personnage en mission) autant qu’à de multiples films (du savant fou de Frankenstein au bébé monstrueux façon Erasearhead).
Il est dommage que le scénario ne propose pas une histoire qui se tienne quelque peu, puisque l’on a bien du mal à rabouter les unes aux autres ces différentes séquences.
Il reste une plongée – autant pour le spectateur que pour le personnage principal – dans les entrailles inouïes d’un univers urbain post-apocalyptique et cauchemardesque.
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