Beau film de Hlynur
Pálmasson dont la première partie – l’arrivée d’un pasteur en Islande et sa
confrontation avec la nature environnante – est saisissante. On ressent combien
les éléments qui se déchaînent – la pluie qui ne cesse pas, le froid,
l’immensité plate et morne – frappent le jeune pasteur dans sa chair mais aussi
dans sa foi. Il titube et c’est à grand-peine qu’il parvient à poursuivre la
route.
La seconde partie, lorsque l’installation est faite et que l’église est en construction, est moins convaincante. Pourtant les relations qui atteignent bientôt un point de non-retour (avec le guide, avec le père des deux filles) forment un sujet bien traité. Mais le contraste avec la première partie, la facilité avec laquelle, finalement, l’église se construit – comme si le combat initial n’était plus tout à fait le sujet – est un peu décevant.
Mais le film reste très beau et l’idée de jouer avec les photos prises par le prêtre – photos qui scandent le film et qui sont le prétexte à de belles séquences de portraits – est magnifique.
La seconde partie, lorsque l’installation est faite et que l’église est en construction, est moins convaincante. Pourtant les relations qui atteignent bientôt un point de non-retour (avec le guide, avec le père des deux filles) forment un sujet bien traité. Mais le contraste avec la première partie, la facilité avec laquelle, finalement, l’église se construit – comme si le combat initial n’était plus tout à fait le sujet – est un peu décevant.
Mais le film reste très beau et l’idée de jouer avec les photos prises par le prêtre – photos qui scandent le film et qui sont le prétexte à de belles séquences de portraits – est magnifique.
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