On est tout
de même sidéré, parfois, de la faiblesse indigente des longs-métrages français.
D’autant que celui-ci, comme s’il voulait renforcer encore sa médiocrité, tente
de cocher toutes les cases de la bien-pensance, et même, plus précisément, de
la bien-pensance cinématographique, en accumulant les poncifs, les situations
et les caricatures les plus navrantes. On a donc droit à un film qui se déroule
au sein d’une école de cinéma et tourne autour de cours donnés par une
scénariste à des élèves qui sont, eux aussi, comme il se doit, des caricatures
d’étudiants. On frémit à l’idée que le film ne soit pas si caricatural et qu’il
se fasse l’écho assez juste de ce qui se déroule dans une telle école…
Pour le reste ni les personnages, ni les situations, ni l’intrigue elle-même n’ont d’intérêt, tout étant lisse, joué d’avance, ne sortant jamais de la caricature. Et, comme un bouquet final, la dernière séquence (la lettre jamais lue qui est jetée à la poubelle pour être ensuite ramassée par un élève et qui finit par être lue en voix off) est absolument ridicule : on devrait en rire tellement tout cela est mauvais, mais on est mal à l’aise devant un cinéma si affligeant et qui se croit pourtant si malin.
Pour le reste ni les personnages, ni les situations, ni l’intrigue elle-même n’ont d’intérêt, tout étant lisse, joué d’avance, ne sortant jamais de la caricature. Et, comme un bouquet final, la dernière séquence (la lettre jamais lue qui est jetée à la poubelle pour être ensuite ramassée par un élève et qui finit par être lue en voix off) est absolument ridicule : on devrait en rire tellement tout cela est mauvais, mais on est mal à l’aise devant un cinéma si affligeant et qui se croit pourtant si malin.
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