Derrière
le rythme qui se veut frénétique et cherche à refléter la frénésie d’Hollywood,
Babylon déçoit quelque peu.
Après une première séquence orgiaque (s’appuyant sur le scandale bien connu de Fatty Arbuckle), cette ambitieuse fresque qui se veut vive et rythmée peine pourtant à captiver. Pour ambitieux qu’il puisse être, le film est empli de séquences qui l’alourdissent, le rendant inutilement long et mal équilibré. De sorte que, peu à peu, une fois que l’on a compris où voulait en venir Damien Chazelle, l’ennui nous prend et le film fait progressivement subir ses plus de trois heures.
Il est intéressant de voir que Babylon évoque Chantons sous la pluie à la fois par le thème (le passage du muet au parlant notamment) mais aussi en étant cité directement en fin de film (il redonne le sourire à Manny). Mais cette référence pèse terriblement lourd et montre l’abîme qui sépare les deux films. En effet, pour ne prendre que cet exemple, les séquences montrant les difficultés de tournage des toutes premières scènes sonorisées sont bien loin d’égaler celles du glorieux aîné.
Il reste quelques moments réussis et notamment la fin pathétique de Jack Conrad, très bien filmée.
Après une première séquence orgiaque (s’appuyant sur le scandale bien connu de Fatty Arbuckle), cette ambitieuse fresque qui se veut vive et rythmée peine pourtant à captiver. Pour ambitieux qu’il puisse être, le film est empli de séquences qui l’alourdissent, le rendant inutilement long et mal équilibré. De sorte que, peu à peu, une fois que l’on a compris où voulait en venir Damien Chazelle, l’ennui nous prend et le film fait progressivement subir ses plus de trois heures.
Il est intéressant de voir que Babylon évoque Chantons sous la pluie à la fois par le thème (le passage du muet au parlant notamment) mais aussi en étant cité directement en fin de film (il redonne le sourire à Manny). Mais cette référence pèse terriblement lourd et montre l’abîme qui sépare les deux films. En effet, pour ne prendre que cet exemple, les séquences montrant les difficultés de tournage des toutes premières scènes sonorisées sont bien loin d’égaler celles du glorieux aîné.
Il reste quelques moments réussis et notamment la fin pathétique de Jack Conrad, très bien filmée.
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