Après
leur Sacré Graal ! réussi, la
bande des Monty Python signe une nouvelle comédie à la fois loufoque, absurde
et tout aussi réussie. Terry Jones et sa troupe s’en donnent à cœur joie et s’autorisent
toutes les facéties, jouant beaucoup sur des jeux de langues, des lapsus, des
erreurs de compréhension ou de diction. L’idée est habile puisque sans
pasticher Jésus lui-même (dont l’apparition en début de film est dénuée de tout
comique), le film joue avec le verbe qui est la substance même de l’enseignement
du Christ. Le film, alors, renvoie à une version libre, délirante et sans
limite de L’Évangile selon Saint Matthieu.
Après une ouverture très drôle (les rois mages qui se trompent de crèche) et un générique décapant (qui renvoie nettement à Brancaleone), de nombreux gags n’ont pas pris une ride et restent délicieux (la séquence de la lapidation, Brian qui fait des fautes de latin en taguant les murs, les réunions des militants du Front Populaire de Judée, etc.). On notera combien une comédie habilement écrite brosse le portrait d’une époque ou, au contraire, permet de suivre l’évolution d’une société : on pense bien sûr à la séquence très drôle où Stan souhaite devenir Loretta (malgré son absence d’utérus !), sujet aujourd’hui non plus loufoque mais devenu on ne peut plus sérieux.
Après une ouverture très drôle (les rois mages qui se trompent de crèche) et un générique décapant (qui renvoie nettement à Brancaleone), de nombreux gags n’ont pas pris une ride et restent délicieux (la séquence de la lapidation, Brian qui fait des fautes de latin en taguant les murs, les réunions des militants du Front Populaire de Judée, etc.). On notera combien une comédie habilement écrite brosse le portrait d’une époque ou, au contraire, permet de suivre l’évolution d’une société : on pense bien sûr à la séquence très drôle où Stan souhaite devenir Loretta (malgré son absence d’utérus !), sujet aujourd’hui non plus loufoque mais devenu on ne peut plus sérieux.
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