Né
sous de merveilleux auspices (le premier film de la saga est une belle réussite),
ayant ensuite grandi avec délice (La
Dernière Croisade est un chef-d’œuvre dans son genre), Indiana Jones a
ensuite bien mal vieilli (Le Crâne de
cristal est une catastrophe) et l’on pensait bien que l’aventurier serait
laissé tranquille, d’autant plus que l’ami Harrison Ford commence à se faire
vieux pour s’en aller cabrioler par monts et par vaux.
Las, James Mangold le sort de sa retraite et le revoilà donc à parcourir le monde une nouvelle fois. Mais la sauce ne prend guère. Lorsque Indi remet son chapeau et sort son fouet on a bien du mal à y croire. La saveur des premiers épisodes n’est plus là, les passages obligés et les clins d’œil encombrent le film, les incohérences sont légion, les personnages contradictoires (le comportement de Helena échappe à toute logique) et la fin sirupeuse à souhait. Comme quoi cumuler des séquences d’action ne suffit pas pour donner du punch à un personnage et à un film.
Harrison Ford lui-même, qui a si souvent su trouver le juste ton entre traits d’humour et ronchonnades, ne joue plus qu’un vieux héros bougon sans cesse houspillé par une petite jeune. Sans doute ne suffit-il pas de jouer sur l’âge de l’archéologue-aventurier pour s’en affranchir.
Mangold jouait déjà, dans Logan, avec des héros vieillissants mais, en ce qui concernait ces héros usés et de moins en moins capables, son film n’était pas inintéressant (il était mauvais sur d’autres points). Rien de tout cela ici : même à la retraite, usé et bougon, Indiana Jones reste inarrêtable et toujours aussi efficace dès qu’il s’agit de se dépêtrer d’une troupe de vilains lancée contre lui ou de démêler une énigme restée mystérieuse. Indiana Jones est donc vieux, on nous le montre et on en blague mais, finalement, le film ne l’entérine pas et il reste héroïque comme au bon vieux temps : c’est peut-être là qu’est la grande incohérence et le grand malaise de ce (espérons-le) dernier opus.
Las, James Mangold le sort de sa retraite et le revoilà donc à parcourir le monde une nouvelle fois. Mais la sauce ne prend guère. Lorsque Indi remet son chapeau et sort son fouet on a bien du mal à y croire. La saveur des premiers épisodes n’est plus là, les passages obligés et les clins d’œil encombrent le film, les incohérences sont légion, les personnages contradictoires (le comportement de Helena échappe à toute logique) et la fin sirupeuse à souhait. Comme quoi cumuler des séquences d’action ne suffit pas pour donner du punch à un personnage et à un film.
Harrison Ford lui-même, qui a si souvent su trouver le juste ton entre traits d’humour et ronchonnades, ne joue plus qu’un vieux héros bougon sans cesse houspillé par une petite jeune. Sans doute ne suffit-il pas de jouer sur l’âge de l’archéologue-aventurier pour s’en affranchir.
Mangold jouait déjà, dans Logan, avec des héros vieillissants mais, en ce qui concernait ces héros usés et de moins en moins capables, son film n’était pas inintéressant (il était mauvais sur d’autres points). Rien de tout cela ici : même à la retraite, usé et bougon, Indiana Jones reste inarrêtable et toujours aussi efficace dès qu’il s’agit de se dépêtrer d’une troupe de vilains lancée contre lui ou de démêler une énigme restée mystérieuse. Indiana Jones est donc vieux, on nous le montre et on en blague mais, finalement, le film ne l’entérine pas et il reste héroïque comme au bon vieux temps : c’est peut-être là qu’est la grande incohérence et le grand malaise de ce (espérons-le) dernier opus.
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