
Fiction en forme de documentaire
sur l’incendie de Notre-Dame qui permet à Jean-Jacques Annaud de se pencher sur
le catastrophique incendie et de filmer à nouveau des lieux saints, vieille
passion chez lui (et exprimée, déjà, bien sûr, dans Le Nom de la rose).
Mais, si l’on ne doute pas de la
prouesse technique imposée par le film et de l’inventivité qu’il a fallu
déployer (en allant tourner, notamment, telle ou telle séquence dans d’autres
nefs de grandes cathédrales françaises), l’ensemble n’apporte pas beaucoup plus
qu’une illustration de ce qui s’est passé ce soir-là, avec les coups de
malchance, les retards pris, les pompiers qui font ce qu’ils peuvent, la peur
de perdre bien davantage que la charpente et les voûtes et, finalement, le
miracle de sauver l’essentiel de la structure.
Cela dit, bien entendu, quand bien même Notre-Dame brûle a une dimension de
fiction, il devient immédiatement, de façon performative, un témoignage qui, permet de se souvenir et de se rendre compte.
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