Histoire
assez classique, celle d’un couple qui se forme tout en cherchant à fuir des grands méchants qui
veulent leur peau pour une histoire de drogue volée. L’histoire n’a guère d’originalité,
la fin baigne dans le sang façon Scarface
de De Palma.
Il
faut noter un hommage appuyé à Badlands : dans les deux cas il s’agit de l’errance d’un couple qui se constitue et l'ouverture ressemble à celle de Badlands, avec la voix off de l’héroïne sur une musique très proche du Gassenhauer de Carl Orff qui scande
les premières minutes du film de Malick.
On
ne sait trop pourquoi True Romance a une réputation de film culte. Peut-être est-ce
dû à Tarantino qui a signé le scénario (on devine par là-même un scénario
simple, qui se veut un peu drôle, sans grande finesse et qui est rempli de
personnages caricaturaux). On retrouve, en filigrane du film, à la fois les goûts de Tarantino (ceux des vidéoclubs, du cinéma d'arts martiaux, etc.) et plusieurs idées qui reviendront dans Pulp Fiction ou Tueurs nés (dont Tarantino fut un des scénaristes). Peut-être est-ce dû au casting étonnant : le film est rempli d’acteurs
de renom (de Dennis Hopper à Brad Pitt, en passant par Christopher
Walken ou Gary Oldman). Mais c’est plus anecdotique qu’autre chose, la
plupart de ces acteurs ne faisant que de brèves apparitions ou de petits rôles
(et T. Scott s’amusant à tuer assez vite nombre de personnages).
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