Étonnante
réalisation de Glauber Rocha, qui crée un film étrange, au rythme lent et
scandé par des chants et des danses hypnotiques. S’éloignant de tout réalisme,
Rocha construit des figures – Antonio, Coreira, une sainte –, les oppose, les
fait évoluer librement. Il construit un univers particulier, onirique, décalé,
qui est une image originale de l’oppression et de la révolte. On retrouvera parfois un peu ce ton et cette exubérance baroque dans El Topo de Jodorowsky.
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