jeudi 14 mars 2019

Les Galettes de Pont-Aven (J. Séria, 1975)




Si le film est parfois amusant avec quelques bonnes séquences ou quelques répliques bien senties, il a beaucoup vieilli et son ton grivois et rustique finit par lasser. D’autant plus que certains personnages sont bien peu intéressants et rendent l’histoire guère passionnante (le peintre campé par Bernard Fresson notamment).
Jean-Pierre Marielle fait sourire parfois mais il cabotine beaucoup (dans la séquence du bar en fin de film, par exemple) et son personnage se dissout dans les répétitions du scénario. Le film, alors, qui partait sur des bases amusantes (le commercial qui vend ses parapluies), perd un peu son fil et n’est finalement rien d’autre qu’une farce un peu paillarde mais sans grand intérêt.


Dans le même registre, on préférera peut-être Calmos de B. Blier qui, malgré ses imperfections et ses outrances, a le mérite d’aller au bout de ses idées. Et puis il y a Rochefort (1) pour partager le cadre avec Marielle.



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(1) : Des trois compères Rochefort, Marielle et Noiret, c’est quand même Jean Rochefort qui trouve le plus souvent un ton juste. Trop souvent (mais pas toujours, bien sûr), Marielle – dans un registre de Don Quichotte un peu grandiloquent – et Noiret – dans un registre de bourgeois qui se rebiffe – cabotinent terriblement.

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