Présenté comme
une suite de Dernier train pour Busan,
le film n’a en réalité pas grand rapport : il se contente de travailler un
schéma très classique du genre, où dans une zone abandonnée à des hordes de
zombies (un peu sur le mode du Jour des morts-vivants de Romero par exemple), des survivants se débrouillent comme ils peuvent, les uns s’organisant
humblement, les autres se radicalisant. Le tout sur fond de zombies hurlants,
qui sont tout à fait modernes (c’est-à-dire qu’ils ne sont pas des
morts-vivants hagards comme chez Halperin, Tourneur ou Romero, mais des malades
infectés par un virus, et qui se ruent sur tout ce qui bouge).
Si Le Dernier train pour Busan, sans qu’il
soit très novateur, était efficace, ici, Sang-Ho Yeon rentre dans le rang et
fatigue, même, avec ses personnages stéréotypés (le lieutenant sadique, le garçon
débrouillard qui s’en sort toujours) et une fin sirupeuse.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire