Le dernier film
de Wes Anderson est bien décevant. Caricaturant son style et sa manière de
raconter, Anderson vide le film de sa substance : oubliant de créer un
tout harmonieux et équilibré, il fait se
succéder une série d’histoires (prenant le prétexte d’articles d’une revue) qui
participent d’un regard sur la France, mais c’est un regard très caricatural,
puisque les trois articles concernent l’art moderne, la révolution de mai 68 et
la cuisine, thèmes abordés avec force circonvolutions.
Au-delà de la France, le lien entre ces historiettes est le style d’Anderson, toujours très géométrique, frontal, rapide, surprenant, au ton volontairement désuet et toujours au second degré. Mais, ici la sauce ne prend pas : c’est que l’on a juste le style « chimiquement pur » d’Anderson, mais sans histoire à raconter derrière. On est loin de La Famille Tenenbaum où le foisonnement de personnages et de situations formaient un groupe, une famille et, finalement, un ensemble cohérent.
Rien de tout cela ici : il s'agit d'un film choral avec une multitude de personnages et d'un récit construit sur le principe du cadavre exquis. Même les séquences animées sont très décevantes, notamment la dernière, avec la course-poursuite en voiture.
Et, comme une signature trop appuyée, le film est rempli d’acteurs connus, non seulement ceux de sa bande habituelle (Bill Murray ou Owen Wilson) mais aussi une pléiade d’autres (dont des français : Guillaume Gallienne, Mathieu Amalric, etc.). Mais chercher, repérer et reconnaître, même malgré soi, tous ces acteurs qui ne font parfois qu’un bref caméo distrait à peine et n’apporte, in fine, pas grand-chose.
Au-delà de la France, le lien entre ces historiettes est le style d’Anderson, toujours très géométrique, frontal, rapide, surprenant, au ton volontairement désuet et toujours au second degré. Mais, ici la sauce ne prend pas : c’est que l’on a juste le style « chimiquement pur » d’Anderson, mais sans histoire à raconter derrière. On est loin de La Famille Tenenbaum où le foisonnement de personnages et de situations formaient un groupe, une famille et, finalement, un ensemble cohérent.
Rien de tout cela ici : il s'agit d'un film choral avec une multitude de personnages et d'un récit construit sur le principe du cadavre exquis. Même les séquences animées sont très décevantes, notamment la dernière, avec la course-poursuite en voiture.
Et, comme une signature trop appuyée, le film est rempli d’acteurs connus, non seulement ceux de sa bande habituelle (Bill Murray ou Owen Wilson) mais aussi une pléiade d’autres (dont des français : Guillaume Gallienne, Mathieu Amalric, etc.). Mais chercher, repérer et reconnaître, même malgré soi, tous ces acteurs qui ne font parfois qu’un bref caméo distrait à peine et n’apporte, in fine, pas grand-chose.
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