Albert Dupontel peine à se
renouveler : il suit dans Adieu les
cons à peu près la même recette que dans ses films précédents, avec le même
ton à demi-décalé et à demi-burlesque, à l’image des personnages qu’il incarne
systématiquement. La comédie, alors, tourne un peu à vide, avec quelques
sourires au détour d’une situation ou d’une bonne répartie, tout en ronronnant
doucement. Cela malgré les efforts de Dupontel (comme toujours) pour des cadrages
originaux, des cuts brusques ou des jeux de couleurs qui accompagnent assez
bien, il faut dire, la légèreté assumée du film.
Comme acteur, Dupontel, alors qu’il est tout à fait capable de jouer dans d’autres registres (même tragique et noir comme dans Irréversible pour prendre un exemple jusqu’au-boutiste), compose toujours le même personnage dans ses propres films, personnage qui est une sorte d’évolution du Bernie de ses débuts, moins trash, édulcoré et quelque peu assagi par l’âge mais toujours un peu en marge, hirsute et effaré par la normalité du monde.
Les multiples récompenses reçues par le film (César du meilleur film et, plus stupéfiant encore peut-être, du meilleur scénario !) en disent long sur l’état de délabrement du cinéma français.
Comme acteur, Dupontel, alors qu’il est tout à fait capable de jouer dans d’autres registres (même tragique et noir comme dans Irréversible pour prendre un exemple jusqu’au-boutiste), compose toujours le même personnage dans ses propres films, personnage qui est une sorte d’évolution du Bernie de ses débuts, moins trash, édulcoré et quelque peu assagi par l’âge mais toujours un peu en marge, hirsute et effaré par la normalité du monde.
Les multiples récompenses reçues par le film (César du meilleur film et, plus stupéfiant encore peut-être, du meilleur scénario !) en disent long sur l’état de délabrement du cinéma français.
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