On est un peu surpris des
dithyrambes que recueille Don’t Look up
qui est une comédie finalement assez peu marquante. Le film démarre d’ailleurs assez
mollement pendant la première demi-heure, avant de prendre un meilleur rythme.
On retrouve assez peu le style de Adam McKay qui était plus visible dans ses derniers films et réussi dans Vice.
La dénonciation de la collusion entre le gouvernement et les très grandes fortunes est très bien montrée, avec la présidente dégénérée (on se croirait dans Idiocracy) et le gourou richissime et fou qui, sous des dehors de sage doux et affable, est d’une inhumanité absolue. Les médias, comme il se doit, en prennent aussi pour leur grade. Chacun défend ses propres intérêts et le reste importe peu : tout cela est montré avec amusement et sans la gravité lourde et malavisée qu'aurait pu provoquer le sujet.
La question de la fin du monde reprend avec légèreté (c’est sans doute l’un des points forts du film) les thèmes de La Fin du monde de Gance ou, plus récemment, de Melancholia. Mais, ici, le ton est comique et même par moment franchement burlesque. La distribution prestigieuse (notamment Meryl Streep et Leonardo DiCaprio) n’apporte pas grand-chose, les différents personnages n’étant, en eux-mêmes, pas très intéressants.
On peut voir dans Don’t Look Up une dénonciation des changements climatiques (1) – ce que la presse ne manque pas de souligner – mais, tout aussi bien, la dénonciation de la gestion du Covid ou n’importe quel autre scandale. Le miroir grossissant de la comédie (ne pas regarder vers le ciel où les preuves sont accablantes puisqu'il n’y a qu’à regarder pour voir) fonctionne très bien.
L’épilogue futuriste, qui glisse dans la science-fiction pure, est très drôle.
La dénonciation de la collusion entre le gouvernement et les très grandes fortunes est très bien montrée, avec la présidente dégénérée (on se croirait dans Idiocracy) et le gourou richissime et fou qui, sous des dehors de sage doux et affable, est d’une inhumanité absolue. Les médias, comme il se doit, en prennent aussi pour leur grade. Chacun défend ses propres intérêts et le reste importe peu : tout cela est montré avec amusement et sans la gravité lourde et malavisée qu'aurait pu provoquer le sujet.
La question de la fin du monde reprend avec légèreté (c’est sans doute l’un des points forts du film) les thèmes de La Fin du monde de Gance ou, plus récemment, de Melancholia. Mais, ici, le ton est comique et même par moment franchement burlesque. La distribution prestigieuse (notamment Meryl Streep et Leonardo DiCaprio) n’apporte pas grand-chose, les différents personnages n’étant, en eux-mêmes, pas très intéressants.
On peut voir dans Don’t Look Up une dénonciation des changements climatiques (1) – ce que la presse ne manque pas de souligner – mais, tout aussi bien, la dénonciation de la gestion du Covid ou n’importe quel autre scandale. Le miroir grossissant de la comédie (ne pas regarder vers le ciel où les preuves sont accablantes puisqu'il n’y a qu’à regarder pour voir) fonctionne très bien.
L’épilogue futuriste, qui glisse dans la science-fiction pure, est très drôle.
________________________________
(1) : Juste une remarque,
purement scientifique, qui gène un peu ce parallèle avec le changement
climatique : autant la trajectoire d’une comète est facile à calculer avec précision
et certitude, autant la prévision des conséquences des changements climatiques
observés suppose des modélisations complexes, très complexes même, qui avalent
une quantité considérable de données et donnent un champ des possibles, qui sont
bien loin des certitudes relatives à une trajectoire céleste. Le « il n’y a qu’à
regarder pour voir » proposé par le film ne fonctionne pas du tout en ce
qui concerne le futur climatique de la planète.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire