S’appuyant sur un fait historique
(un régiment de Noirs (afro-américains) mis en place dans les rangs nordistes
durant la guerre de Sécession), le film, sans être ennuyeux, apporte peu. Il se
veut appliqué, relatant les problèmes rencontrés par le bataillon jusque dans ses
détails. Le sacrifice final, pourtant traité rapidement, donne une coloration
hagiographique que n’avait pas jusqu’alors le film qui cherchait à échapper au
manichéisme.
Il faut noter que Glory fait partie des films qui mettent sur le devant de la scène le sujet des Noirs (Afro-américains) au cinéma, et il sera suivi de nombreux autres sur ce sujet, films qui s’appuient, comme ici, sur un événement historique précis (par exemple Free State of Jones, The Birth of a Nation, etc.) ou bien sur un cas particulier (Amistad, Django Unchained, Twelve Years a slave, etc.). Mais, au-delà de la représentation du sujet à l’écran (avec la libération de la parole inhérente), ces films apportent en général peu au sujet abordé, Hollywood ayant réglé l'essentiel de ses comptes avec le sujet – et avec quelle puissance ! – depuis Mandingo.
Il faut noter que Glory fait partie des films qui mettent sur le devant de la scène le sujet des Noirs (Afro-américains) au cinéma, et il sera suivi de nombreux autres sur ce sujet, films qui s’appuient, comme ici, sur un événement historique précis (par exemple Free State of Jones, The Birth of a Nation, etc.) ou bien sur un cas particulier (Amistad, Django Unchained, Twelve Years a slave, etc.). Mais, au-delà de la représentation du sujet à l’écran (avec la libération de la parole inhérente), ces films apportent en général peu au sujet abordé, Hollywood ayant réglé l'essentiel de ses comptes avec le sujet – et avec quelle puissance ! – depuis Mandingo.
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