Après les deux films de Guillermo
Del Toro qui avait adapté avec une certaine réussite les aventures de ce héros à
demi-humain et à demi-démoniaque, Neil Marshall reprend le flambeau. Mais le
résultat est catastrophique : ne sachant comment s’y prendre, Marshall choisit
la voie de la surenchère, à la fois scénaristique et visuelle. Son Hellboy apparaît alors très laid, autant visuellement que
dans tout ce qu'il raconte. Le film est alors uniquement l’occasion pour son héros (bien campé par David
Harbour, seule bonne surprise du film, puisque prendre la suite de Ron Perlman
n’était pas facile), d’un enchaînement idiot et vain d’actions, le tout dans une
étonnante (et bien inutile) dérive gore.
On oubliera vite ce reboot et, si l’on veut se réconcilier avec la bête, on retournera du côté de Perlman et de Del Toro.
On oubliera vite ce reboot et, si l’on veut se réconcilier avec la bête, on retournera du côté de Perlman et de Del Toro.
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