Dans ce qui se veut une suite du
film étendard de Tobe Hooper, le moins que l’on puisse dire est que toute la violence sèche de l’original a disparu. Mais Massacre à la tronçonneuse 2 plonge
résolument dans la comédie sanguinolente, c’est-à-dire précisément là où
n’allait pas le film précédent et qui lui donnait sa force brute.
Il ne reste rien de l’univers du premier opus, hors du temps et loin de tout – comme soustrait à la marche du monde – et où étaient jetés les adolescents en vadrouille. Ici le lieu où sévit la famille de timbrés cannibales n’est plus une Frontière résiduelle, ce n’est qu’un carnaval glauque et barbouillé de sang. Le film tombe alors dans le foutraque cartoonesque, sans queue ni tête.
Denis Hopper vient cachetonner sans rien apporter (ce qui est décevant, on a pu voir dans Blue Velvet par exemple l’apport psychotique qu’il peut donner à un personnage) et l’on oublie vite cette resucée gore sans intérêt.
Il ne reste rien de l’univers du premier opus, hors du temps et loin de tout – comme soustrait à la marche du monde – et où étaient jetés les adolescents en vadrouille. Ici le lieu où sévit la famille de timbrés cannibales n’est plus une Frontière résiduelle, ce n’est qu’un carnaval glauque et barbouillé de sang. Le film tombe alors dans le foutraque cartoonesque, sans queue ni tête.
Denis Hopper vient cachetonner sans rien apporter (ce qui est décevant, on a pu voir dans Blue Velvet par exemple l’apport psychotique qu’il peut donner à un personnage) et l’on oublie vite cette resucée gore sans intérêt.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire