Dans cette adaptation de son
propre manga et qui constitue son premier long métrage très personnel, on
retrouve déjà toute la substance de Hayao Miyazaki, que ce soit dans les
personnages (la femme chef de guerre, Nausicaä), les thèmes (l’écologie, la
guerre, la confrontation civilisation/nature), le rapport au monde (un
équilibre seul peut créer une harmonie) et, bien sûr, la poésie si singulière
qui s’y déploie.
Jonglant
avec des mythologies et des personnages multiples, jouant habilement de
traditions et d’inventivité (ses multiples aéroplanes) et, bien sûr, montrant
déjà une imagination foisonnante à l’image, Miyazaki réalise d’emblée un
chef-d’œuvre du genre.
L’impact
du film n’est pas seulement artistique mais aussi industriel et économique
puisque le grand succès du film permettra au réalisateur de lancer ses propres
studios.
Miyazaki reprendra la trame principale de Nausicaä dans Princesse
Mononoké et en développera de nombreux motifs. De sorte que ce
premier film peut-être vu comme une première version déjà très aboutie et
personnelle – et que certains préféreront – du futur Mononoké.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire