Fort de sa
réputation de film culte, Ne coupez pas !
profite d’une bonne idée scénaristique (montrer une séquence et, ensuite, son
contrechamp) sur laquelle le film surfe. Mais il faut bien admettre que cette bonne idée ne
sauve pas totalement la très laborieuse première demi-heure (quand bien même elle l’explique) qui est du niveau d'une série Z (assumée comme telle) dont on attend la fin en s'endormant.
Ensuite, après la révélation et le retour en arrière qui suivent cette première séquence, le film s'amuse à montrer l'envers du décor, avec humour et ingéniosité. Cela dit, l'ensemble est assez confus et l'interprétation n'est pas toujours très convaincante. Mais, fort de cette astuce, le film, partant d'une série Z, se hisse à la hauteur d'une série B...
Ensuite, après la révélation et le retour en arrière qui suivent cette première séquence, le film s'amuse à montrer l'envers du décor, avec humour et ingéniosité. Cela dit, l'ensemble est assez confus et l'interprétation n'est pas toujours très convaincante. Mais, fort de cette astuce, le film, partant d'une série Z, se hisse à la hauteur d'une série B...
Le film, en définitive, d'abord pénible, devient amusant et bien vu, même si son côté un peu foutraque et excessif ne lui permet pas de bénéficier totalement de l'ironie qu'il porte sur le genre (celui des films de zombies de série Z). Ne coupez pas !, avec son côté potache gore et ironique, est donc sans doute à réserver aux
amateurs du genre. Et encore, on recommandera de le voir entre amis, une bière
à la main.
Michel
Hazanavicius, avec Coupez !, en fera un remake plus abouti et plus réussi.
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