Polar très
réussi et original avec une vraie sécheresse de style qui est très bien tenue
tout au long du film. Les personnages sont une autre réussite, avec des seconds
rôles très bien campés et au cœur de l'enquête, Yoan Vivès, le commissaire,
flic minimaliste qui s’entête et fait ce qu’il peut. Bastien Bouillon campe
très bien ce personnage taiseux qui ne laisse sortir aucune émotion (a
contrario de son collègue beaucoup plus haut en couleur). Ce personnage évoque
Pharaon de Winter, personnage central de L’humanité
de Dumont, dont le mutisme et le détachement l’entraînait à absorber tout le
mal du monde. Ici c’est une fausse indifférence qui frappe Yoan qui sera hanté,
bientôt, par cette affaire qui n’avance pas.
On regrette que le film fasse, à plusieurs reprises la part belle au féminisme, notamment en laissant supposer que tous les hommes, finalement, sont potentiellement coupables du meurtre épouvantable à partir duquel l'enquête démarre. On reste un peu circonspect devant cette manière de tordre un scénario efficace pour le diriger vers des discours convenus et attachés à une époque.
On regrette que le film fasse, à plusieurs reprises la part belle au féminisme, notamment en laissant supposer que tous les hommes, finalement, sont potentiellement coupables du meurtre épouvantable à partir duquel l'enquête démarre. On reste un peu circonspect devant cette manière de tordre un scénario efficace pour le diriger vers des discours convenus et attachés à une époque.
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