vendredi 31 août 2018

My Name is Julia Ross (J. H. Lewis, 1945)




Bon film noir de J.H. Lewis, qui, sur un format très court (à peine 1 heure) et un scénario somme toute très simple, emprisonne Julia Ross – et le spectateur avec elle – dans un entonnoir sans cesse plus étroit.
Si le film souffre de personnages caricaturaux (en particulier la mère et le fils responsables de l’enlèvement), l’étreinte se resserre autour de Julia avec beaucoup d’habileté : chaque stratagème qu’elle trouve pour échapper à ses geôliers se retourne contre elle et l’étouffe finalement un peu plus. Ce sentiment d’abandon progressif est très bien rendu.



Le film évoque, pêle-mêle, Le Château du dragon de J. Mankiewicz ou, bien sûr, Rebecca, avec moins d’incertitude fantastique que dans ces films, mais avec un ton sombre et désespéré qui fonctionne parfaitement.

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