Très bon western de Abraham Polonsky, qui propose un point de vue très
moderne pour le genre puisqu’il adopte le point de vue de l'Indien. Willie Boy (très bon Robert Blake),
malmené par les Blancs, enlève sa bien-aimée après avoir tué son père et s'enfuit. Loin de virer à la seule course-poursuite
traditionnelle avec la bande lancée à ses trousses – où Willie Boy, malgré son
efficacité, ne parvient pas à se dépêtrer de la meute à ses trousses – le film
évolue vers une destinée mystique.
Le rythme est lent, les scènes sont de plus en plus envahies par la nature aride et minérale et par les croyances presque chamaniques de Willie Boy.
Le rythme est lent, les scènes sont de plus en plus envahies par la nature aride et minérale et par les croyances presque chamaniques de Willie Boy.
Et, de plus en plus, le shérif comprend celui qu'il pourchasse, se
rapproche de lui (étonnante image où il met sa main dans l'empreinte laissée par
Willie Boy au même endroit quelque temps avant) et, acquiesçant pourtant aux
raisons d’être du fuyard, il ne peut empêcher une forme de
suicide.
Iconoclaste et novateur par bien des aspects (sorti la même année que La Horde sauvage et juste avant Little Big Man ou John McCabe, il participe pleinement à la revisite du genre), ce western est une vraie réussite.
Iconoclaste et novateur par bien des aspects (sorti la même année que La Horde sauvage et juste avant Little Big Man ou John McCabe, il participe pleinement à la revisite du genre), ce western est une vraie réussite.
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