À défaut de
déployer son style si fluide et tout en mouvement – style qu’il déploiera dans
ces films d’après-guerre – Max Ophüls développe dans ce très bon Liebelei ses thèmes favoris. Le film
mélange alors très habilement la frivolité et la gravité, l’honneur et la
légèreté. Il se déroule dans un milieu d’aristocratie militaire qui entremêle
des officiers guindés avec des femmes plus libérées et insouciantes.
Le film mène à
un duel final, élément clef que l’on retrouvera dans les deux grands chefs d’œuvre
d’Ophüls – Lettre d’une inconnue et Madame de… –, et qui produit une très
grande tension dramatique.
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