jeudi 16 juillet 2020

Conan (Conan the Barbarian de M. Nispel, 2011)




Cette resucée du fameux film de John Milius oublie les particularités de l’original qui était certes kitsch mais qui construisait un univers étonnant. Il démarre comme Le Seigneur des anneaux et déroule ensuite une soupe banale et sans saveur, commune à toute l’héroic-fantasy actuelle.
Le personnage de Conan, qui renvoie inévitablement à Schwarzenegger, se veut plus moderne (c’est-à-dire plus conforme aux héros du genre qui peuplent le cinéma depuis quelques années) et il est aussi beaucoup plus arrogant. Il n’a plus ce côté massif, taiseux et sombre de l’original.
Le film est un gros échec commercial, ce qui, finalement, rassure, mais surprend également : il y a tant de films tout aussi nuls qui sont des succès que l’on a du mal à comprendre pourquoi celui-ci, plutôt qu’un autre, est sanctionné par le public.


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