Alors que Dino
Risi, père des Monstres, est très à l’aise dans les films à sketchs et en particulier quand ils
traitent de l’éternel sujet du rapport homme/femme (dans Parlons femmes
notamment), ici il tombe dans les travers qu’il évite généralement.
Dans Sexe fou tout est exagéré, sans finesse,
outrancier : Risi ne parvient pas à rester sur la ligne de crête
délicieuse qui fait le plaisir des sketchs réussis.
C’est que Risi, quand il est en forme (ce qui n’est pas le cas ici, on l’aura
compris), excelle à présenter une situation pour, ensuite, mieux faire sortir son
personnage du stéréotype qu’il a montré. Ici rien de cela, puisque tout au long
du sketch, le personnage ne fait que renforcer ce stéréotype montré dès les
premières minutes. Le sketch ne sert alors qu’à épaissir le trait. Nulle
finesse, donc, mais aussi nulle surprise et nulle chute dans tous ces sketchs
largement oubliables.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire