mercredi 18 novembre 2020

Sexe fou (Sessomato de D. Risi, 1973)



Alors que Dino Risi, père des Monstres, est très à l’aise dans les films à sketchs et en particulier quand ils traitent de l’éternel sujet du rapport homme/femme (dans Parlons femmes notamment), ici il tombe dans les travers qu’il évite généralement.
Dans Sexe fou tout est exagéré, sans finesse, outrancier : Risi ne parvient pas à rester sur la ligne de crête délicieuse qui fait le plaisir des sketchs réussis. C’est que Risi, quand il est en forme (ce qui n’est pas le cas ici, on l’aura compris), excelle à présenter une situation pour, ensuite, mieux faire sortir son personnage du stéréotype qu’il a montré. Ici rien de cela, puisque tout au long du sketch, le personnage ne fait que renforcer ce stéréotype montré dès les premières minutes. Le sketch ne sert alors qu’à épaissir le trait. Nulle finesse, donc, mais aussi nulle surprise et nulle chute dans tous ces sketchs largement oubliables.



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